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Baya

Révision des couts aux assureurs

by Baya
Les assureurs craignent que la révision de la directive européenne n’alourdisse les exigences en capital. L’ACPR s’est livrée à une estimation de l’impact des propositions de l’EIOPA et de la Commission européenne.
Solvabilité 2 : ce que va coûter la révision aux assureurs

L’évolution de la réglementation est un sujet inépuisable (et coûteux) pour l’assurance. Entrée en vigueur en France le 1er janvier 2016, la directive européenne Solvabilité 2, qui régit le cadre dans lequel opèrent compagnies, mutuelles, IP et assureurs mutualistes, est en cours de révision. Et les modifications à l’étude auront indéniablement un impact sur le secteur qui a mis en garde, dès le début des discussions, sur la nécessité de « ne pas alourdir les exigences en termes de fonds propres »

Après l’Autorité européenne des assurances (EIOPA) qui a publié un avis technique fortement décrié en décembre 2020, la Commission européenne a dévoilé en septembre dernier sa proposition législative… qui rééquilibre nettement l’impact des différentes mesures. Selon des calculs préliminaires présentés par l’ACPR à des actuaires, la proposition de l’EIOPA amputerait de 55 Md€ l’excédent de fonds propres du marché européen de l’assurance, si elle était appliquée en l’état (en tenant compte de la situation à mi-2020). En revanche, la proposition de la Commission ferait gagner aux assureurs européens 16 Md€ de fonds propres supplémentaires.

 

Source: l’argus de l’assurance

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Le secteur de l’assurance rencontre des difficultés à recruter et les cabinets de courtage peinent à trouver de la main d’œuvre qualifiée. Pour répondre à cette problématique, un courtier grossiste a décidé de créer sa propre école du courtage.

Cette école du courtage propos

e un programme de 150 heures pour « former en un mois les conseillers commerciaux ou mandataires en assurances de demain ». Elle s’adresse aux personnes en demande d’emploi, aux professionnels souhaitant se reconvertir dans l’assurance ou aux futurs collaborateurs d’un cabinet non-initiés à l’assurance. « Les seuls prérequis pour intégrer la première promotion : avoir une appétence commerciale et être intéressé

par le secteur de l’assurance»

Un partenariat avec des professionels de la formation

Afin de mettre en place des formations qualifiantes, le grossiste a signé un partenariat avec les spécialistes de la formation LB Consulting et Act4skills.

A lire : Zenioo, le dernier né des courtiers grossistes

« LB Consulting dispensera des modules sur les connaissances métiers indispensables à acquérir pour exercer et être conforme. La filiale de CCLD, Act4Skills enseignera les fondamentaux de la relation commerciale et prodiguera tant les savoirs techniques du métier et des produits d’assurance que les clés de succès pour performer», précise le communiqué.

Une formation à distance

Les stagiaires bénéficieront d’une formation à distance avec un suivi quotidien de l’équipe pédagogique en visioconférence et des classes virtuelles, entre autres. À la fin du parcours, les futurs professionnels en assurance passeront le livret IAS II dans le but d’obtenir le certificat indispensable pour exercer.

Afin que le stagiaire ou sa future entreprise aient un reste à charge proche de 0 €, Zenioo School entend accompagner le professionnel pour réaliser son dossier de financement.

Source: l’argus de l’assurance

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Le courtier grossiste lyonnais Alptis spécialisé en assurance de personne se renforce sur l’IARD en faisant l’acquisition d’un courtier parisien expert sur le marché de l’assurance IARD dans les hôtels, restaurants, bars et traiteurs, ainsi que l’assurance des châteaux et des belles demeures

Le grossiste lyonnais a réalisé le rachat du courtier familial GEA (3,2M d’euros de chiffres d’affaires) qui a rejoint dès le 1er septembre le pôle IARD du groupe : Signature Assurances, la filiale créée en 2018 par Alptis et spécialisée dans l’assurance des biens d’exception. GEA est un courtier parisien expert sur le marché de l’assurance IARD dans les hôtels, restaurants, bars et traiteurs, ainsi que l’assurance des châteaux et des belles demeures. Selon le directeur exécutif de GEA Adrien Charlet, , « nous avons de nombreux points communs avec le groupe Alptis : la proximité vis-à-vis de nos clients, la grande attention portée à la qualité des solutions que nous leur proposons. Avec ce partenariat, nous nous donnons des moyens supplémentaires pour que chacun puisse poursuivre et amplifier son développement. »

Une stratégie de diversification 

L’acquisition de GEA s’inscrit dans une stratégie de diversification du portefeuille de ses activités traditionnelles d’assurance de personnes. Depuis quelques années, Alptis le courtier lyonnais attaques différents marchés tel que  l’épargne, le financement, la retraite, l’IARD.

 

Source: l’argus de l’assurance

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La réforme de la protection sociale des fonctionnaires se précise. Un décret vient apporter des explications sur le forfait dont bénéficieront les fonctionnaires d’Etat à partir de l’an prochain.

A partir du 1er janvier 2022, les fonctionnaires d’État bénéficieront d’un forfait pour financer leur protection sociale complémentaire. Cette disposition est inscrite dans un décret daté du 8 septembre 2021 relatif au « remboursement d’une partie des cotisations de protection sociale complémentaire destinées à couvrir les frais de santé des agents civils et militaires de l’Etat ».

Montant du remboursement inscrit dans le décret : 15 € par mois. Sont concernés par ce texte uniquement les fonctionnaires d’Etat, autrement dit les fonctionnaires titulaires et stagiaires des différentes administrations centrales (Education nationale, Finances etc…), les magistrats des ordres judiciaire, administratif et financier,  les personnels militaires, les agents contractuels de droit public ou de droit privé de l’Etat, les ouvriers de l’Etat et les agents de la direction générale de la sécurité extérieure.

Les agents des trois fonctions publiques concernés…à terme

Pour rappel, depuis cet été, se déroulent les premières réunions de négociations pour la mise en place de régimes de protection sociale complémentaire pour les fonctionnaires. L’instauration progressive de cette réforme – qui devrait permettre aux agents des trois fonctions publiques (État, hospitalière et territoriale) de bénéficier de dispositifs au moins équivalents à ceux pratiqués dans le privé – est prévue de 2022, et ce jusqu’à 2026.

Source: l’argus de l’assurance

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Le Parlement salvadorien a fait voté en juin une loi qui fait de la doyenne des cryptomonnaies une monnaie ayant cours légal dans cet Etat d’Amérique central. Commerçants, restaurants, entreprises, et même l’Etat, sont désormais obligés d’accepter le bitcoin comme moyen de paiement.

Quels sont les effets attendus par le gouvernement et, à l’inverse, par ses détracteurs ?

On achète à la baisse » : le bitcoin plonge le jour de son lancement au  Salvador

C’est officiel ce mardi 7 septembre, le bitcoin, cette cryptomonnaie qui s’échange grâce au protocole décentralisé de la blockchain, devient une monnaie légale au Salvador. Une première au niveau mondial, dans un pays, qui, depuis 20 ans, avait fait du dollar sa monnaie de référence, en remplacement de sa devise locale (le colon). Annoncée en juin par le président Nayib Bukele, la décision suscite de nombreuses critiques en raison notamment du cours particulièrement volatile de cet actif créé au lendemain de la crise financière de 2008. Les Etats-Unis eux-mêmes et le FMI (Fonds monétaire international) avaient mis en garde ce pays d’Amérique centrale de le démocratiser.

Mais pour ce petit Etat de 6,5 millions d’habitants, l’objectif principal est de faciliter les transferts d’argent entre la diaspora salvadorienne et le tissu économique local. Ces mouvements, principalement en provenance des Etats-Unis, ont représenté l’an dernier quelque six milliards de dollars (5 milliards d’euros), l’équivalent de 23% environ du produit intérieur brut du Salvador, selon l’agence Reuters. Aussi, pour le chef de l’Etat, le bitcoin permettra aux Salvadoriens d’économiser 400 millions de dollars de frais bancaires lors des envois d’argent par la diaspora.

« Au Salvador, l’inflation est modérée mais tout le système bancaire local repose sur le système bancaire américain (…) Ce qui est intéressant avec le bitcoin c’est : « je n’ai pas besoin de demander la permission ». Ce n’est pas grave si le système américain est complexe », résume Nicolas Burtey, cofondateur de Galoy Harmony lors de l’événement francophone « Surfin Bitcoin 2021 » qui s’est tenu fin août à Biarritz. Ce Français y a raconté son expérimentation de « Bitcoin Beach » où encore du village local El Zonte, qui pratique les paiements en bitcoin.

Aussi, dans un pays où plus de deux personnes sur trois n’ont pas accès à un compte bancaire, selon le FMI, l’enjeu est de donner un cadre, basé sur le consensus technologique du Bitcoin, aux échanges.

Le gouvernement a ainsi mis en place l’infrastructure et le portefeuille numérique baptisé « Chivo » (« Super », en langage familier), accessible sur mobile et en ligne pour tous les Salvadoriens. Pour encourager les transactions de la vie quotidienne, tel se rendre au McDonald’s comme le raconte un internaute sur Twitter ou encore de payer ses impôts, l’Etat offre 30 dollars de bienvenue aux citoyens. En outre, 200 distributeurs automatiques permettant d’échanger des bitcoins sont en cours d’installation dans les villes du pays.

« bitcoin aura un impact sur les prix des biens et services »

Cependant, plus des deux-tiers des Salvadoriens s’opposent à la décision du très populaire président Bukele et disent dans deux sondages distincts vouloir continuer à utiliser exclusivement le dollar américain.

« Ce bitcoin, c’est une monnaie qui n’existe pas, c’est une monnaie qui ne va pas profiter aux plus pauvres, mais aux plus riches. Qui, étant pauvre, peut investir alors qu’il a à peine de quoi manger ? », s’enflamme José Santos Melara, un vétéran de la guerre civile qui a déchiré le Salvador de 1980 à 1992, et qui a manifesté vendredi contre la cryptomonnnaie.

Une semaine avant l’entrée en vigueur, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans la capitale pour demander au Parlement de renoncer au bitcoin.

Craignant le blanchiment d’argent par des réseaux criminels, notamment de trafic de drogue, les Etats-Unis ont appelé le Salvador à « se protéger des acteurs malintentionnés » par un usage du bitcoin « réglementé », « transparent » et « responsable ».

Cette mesure aura « un impact négatif » sur les conditions de vie des Salvadoriens en raison de « la forte volatilité du taux de change » du bitcoin, et aura un impact « sur les prix des biens et services », selon l’économiste de l’Université du Salvador Oscar Cabrera, également ancien président de la Banque centrale du Salvador. Le bitcoin, c’est la promesse d’un « Titanic que personne ne gouverne« , s’inquiète-t-il encore. « Bitcoin pour eux c’est l’espoir (…) pour les gens, c’est juste magique », assurait de son côté le Français Nicolas Burtey au « Surfin Bitcoin 2021 ».

Source: La Tribune

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Cet été, les quatre grandes banques françaises ont publié des résultats flamboyants, dépassant leurs bénéfices de 2019.

Les résultats semestriels des banques françaises semblent avoir été aussi bons que le climat estival ne s’est avéré morose. Alors que l’Hexagone gromelait sous la pluie, les banques nationales ont affiché des résultats qui ont rendu le sourire aux banquiers. Dernier signe de succès en date, le cours de Bourse de la Société Générale s’est envolé depuis le début de l’année (+58%). La banque rouge et noire affiche un bénéfice net de 1,4 milliards d’euros, contre 1,2 milliard en 2020.

Et chaque banque y est allée de son record. BNP Paribas a enregistré le meilleur trimestre de son histoire, avec des revenus en hausse de 26,6% pour un bénéfice net de 2,9 milliards d’euros (contre 2,3 milliards en 2020). La Société Générale doit, elle, remonter jusqu’en 2016 pour connaître d’aussi bons résultats que son dernier trimestre.

Et si l’on se penche sur les résultats semestriels, qui se révèlent tout aussi séduisants, le mutualiste Crédit Agricole a enregistré une progression de 89% par rapport à l’année dernière, avec un résultat net part du groupe de 4,5 milliards d’euros au premier semestre 2021, et son plus haut résultat net part du groupe depuis la cotation du groupe.

Bons bilans des banques européennes

Quant à BPCE, l’organisme qui regroupe Banque Populaire et Caisse d’Epargne, son résultat net part du groupe a été multiplié par près de 6, passant de 312 millions d’euros au premier semestre 2020 à 1,8 milliard au premier semestre 2021. Si la banque ne peut pas se targuer d’avoir dépassé ses propres performances, elle a réussi à gérer sans trop de remous l’OPA conduite sur sa filiale à problèmes Natixis, réussissant à racheter plus de 90% de ses actions au début du mois de juillet.

Cette conjoncture radieuse, qui s’oppose à l’annus horribilis de 2020 – où seule BNP Paribas, parmi les banques françaises, avait tiré son épingle du jeu – s’élargit aux horizons des banques européennes. L’allemand Deutsche Bank aligne quatre semestres rentables d’affilée et affiche 692 millions d’euros de bénéfices, contre 77 millions de pertes l’année précédente. La première banque espagnole Santander renoue enfin avec les profits (2 milliards d’euros) après avoir perdu 11 milliards d’euros en 2020 ; et l’italienne Unicredit a doublé son bénéfice net en un an (1 milliard d’euros).

Source: Challenges
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La compagnie a réalisé près de 4 Md€ de résultat net, en croissance de 180% sur un an.

Le groupe Axa a publié des résultats semestriels en ébullition au premier semestre. Le résultat opérationnel s’inscrit en hausse de 101% sur un an (3,6 Md€), et de 12% en excluant les sinistres liés au Covid. Le résultat net bondit de 180% par rapport au premier semestre 2020 à près de 4 Md€. Le chiffre d’affaires (54 Md€) augmente de 7% sur un an, porté notamment par l’assurance dommages aux entreprises (+6%) et l’épargne (+12%). Le ratio de solvabilité augmente de 12 points par rapport à fin 2020, à 212%.

Assurance dommages : résultat opérationnel multiplié par 4

En assurance des entreprises, la forte croissance du chiffre d’affaires est principalement tirée par Axa XL (+7%), dont les hausses tarifaires sur les renouvellements s’élèvent à +15% en assurance et +10% en réassurance. « Axa XL est en bonne voie pour atteindre son objectif de résultat de 1,2 Md€ en 2021 et générer une croissance soutenue et rentable dans les années à venir », a déclaré Thomas Buberl, directeur général d’Axa, dans un communiqué.

L’assurance dommage des particuliers réalise également une bonne performance, avec une croissance du chiffre d’affaires de 1% à 9,3 Md€. En France, il progresse de 5%.

Au total, le résultat opérationnel de l’activité dommages est en hausse de 323% (2,2 Md€), « principalement en raison de la non-récurrence des sinistres en lien avec la pandémie de Covid-19, comptabilisés au S1 2020 (1,5 Md€ après impôts et réassurance) ». Le ratio combiné s’améliore de 8,4 points. Hors catastrophes naturelles, le ratio de sinistralité courant baisse de 2,1 points, principalement chez AXA XL. L’impact des inondations de juillet 2021 en Europe est estimé à 0,4 Md€ avant impôts et net de réassurance.

Epargne : UC et eurocroissance dopent la collecte

En épargne vie et retraite, la France a profité d’une forte croissance du chiffre d’affaires (+20%), tirée par les ventes de produits en unité de compte (UC) et en eurocroissance. La collecte nette totale (y compris prévoyance et santé) dans l’ensemble des pays s’établit à +3 Md€, dont 1,3 Md€ en France. Les fonds généraux enregistrent une décollecte de 2,3 Md€

En santé, le chiffre d’affaires augmente de 3% à 7,9 Md€. Le chiffre d’affaires en santé collective progresse de 6% en France

Source: l’argus de l’assurance

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Selon Facts & Figures, le taux de rendement des fonds en euros, dans les contrats d’assurance vie, devrait continuer à baisser cette année, d’environ 18 points de base. La société fait l’hypothèse d’un taux moyen, pour les fonds en euros classiques, de 0,90% au titre de cette année. En mesure FFA, qui intègre un périmètre plus large de fonds en euros, cela revient à un taux moyen d’environ 1,1%, contre 1,30% en 2020. De son côté, le cabinet de conseil Optimind anticipe un taux net moyen de 1%.

Cela suffira-t-il à creuser l’écart de performance réelle entre les fonds euros et les unités de compte ?

En effet, sur les 10 dernières années, Facts & Figures évalue la performance annuelle moyenne nette de frais des UC à 3,23%, et celle des fonds en euros à 2,08%. « La prise de risque sur les unités de compte n’est donc pas payante pour toutes les classes d’actifs. Globalement, on relève que les classes d’actifs trop peu exposées en risque n’arrivent pas à surperformer le fonds en euros, notamment en raison des frais internes élevés qu’elles doivent absorber », indique Cyrille Chartier-Kastler.

Source: l’argus de l’assurance

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27 332 personnes ont été victimes d’un conducteur non assuré en 2020. Le Fonds de Garantie des Victimes, dont le rôle est d’indemniser les personnes victimes d’un accident de la circulation causé par un conducteur en défaut d’assurance ou non identifié, a ainsi versé 106,3 M€ d’indemnités l’année dernière. Le chiffre est en baisse de 14,4% par rapport à 2019, ce qu’il faut évidemment mettre en parallèle des confinements et couvre-feux qui ont ponctué l’année, et par conséquent de la baisse du trafic routier et des déplacements. 29% des victimes présentaient des blessures corporelles ou sont décédées (-21% sur un an).

 

Selon le Fonds de Garantie, 80% des conducteurs non assurés sont des hommes. 60% ont moins de 35 ans et des revenus modestes (chômeurs, ouvriers, étudiants). On les retrouve proportionnellement davantage dans le Val d’Oise, les Bouches-du-Rhône, la Seine-St-Denis, à Paris et dans le Val-de-Marne.

 

Source: l’argus de l’assurance

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Le groupe est porté par son activité épargne retraite et la diversification de l’épargne en unités de compte, même si en France la collecte en assurance vie reste encore inférieure à son niveau de 2019.

La crise est derrière CNP Assurances. La compagnie a publié un chiffre d’affaires consolidé de 16,3 Md€ au premier semestre, en hausse de 46,9% à périmètre et change constants par rapport au premier semestre 2020, en pleine crise sanitaire, et de 3,3% par rapport à la même période en 2019. En revanche, le résultat net part du groupe augmente de 9,7% sur un an à 690 M€, mais seulement de 0,4% par rapport à 2019. Quant au taux de couverture du SCR groupe, il progresse de 11 points depuis la fin 2020 à 219%.

La dynamique des activités épargne et retraite a porté la croissance du groupe, en France comme à l’international, notamment au Brésil où CNP vient de recevoir l’autorisation du régulateur pour la finalisation de son accord de distribution exclusif dans le réseau de Caixa Econômica Federal, portant sur le produit Consórcio. Néanmoins, en France, la collecte au premier semestre est encore 6% en dessous de son niveau de 2019, « mais avec une amélioration très significative du business mix, souligne le directeur général de CNP Stéphane Dedeyan. Le chiffre d’affaires en unités de comptes a progressé en France de 33% par rapport à 2019. »

CNP Patrimoine fait un carton

En France, le chiffre d’affaires s’établit à 10,7 Md€, en légère baisse de 5,7% sur 24 mois, et en hausse de 48,6% sur 12 mois. Les transferts Pacte de contrats d’assurance vie, promus activement par CNP Assurances, ne sont pas comptabilisés en chiffre d’affaires alors qu’ils se sont élevés à 4 Md€ au premier semestre et que l’objectif annuel 2021 a été revu à la hausse, avec une cible à 6,3 Md€.

En épargne, l’activité française progresse de 72%. Outre l’effet de base lié à la crise sanitaire, le rebond a été porté par le haut de gamme. CNP Patrimoine enregistre une croissance de son chiffre d’affaires de plus de 160% sur 12 mois, et 113% sur 24 mois. CNP Patrimoine a ainsi dépassé le CA réalisé par CNP avec les acteurs de la protection sociale en France. La filiale atteint 850 M€ de CA en unités de compte (UC), un chiffre qui a presque doublé sur un an.

Percée des unités de compte

De manière générale, le chiffre d’affaires en UC en France est en hausse de 94,1% sur un an, et de 33% sur 24 mois. Le taux d’UC atteint 28,5% dans la collecte à fin juin 2021, ce qui marque enfin un décollage pour la compagnie, même si elle reste en dessous des standards du marché. Le chiffre d’affaires en UC de La Banque Postale a plus que doublé et dépasse le milliard d’euros sur le semestre. La collecte nette en épargne/retraite UC en France est positive (+1,2 Md€), tandis que la décollecte nette en euros se creuse (-2,8 Md€).

Sur l’activité retraite, le chiffre d’affaires réalisé dans le réseau BPCE a quasiment doublé.

En prévoyance et santé, le chiffre d’affaires s’inscrit en légère baisse, mais l’assurance emprunteur (+4%) a compensé les pertes en prévoyance collective.

 

Source: l’argus de l’assurance

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