L’officialisation en fin 2020 de la réforme de la protection sociale complémentaire des agents de la fonction publique avait été plutôt bien accueillie à l’époque par les diverses parties prenantes. Cependant, les premières pistes de cette réforme suscitent toutefois des craintes, notamment de la part des mutuelles de la fonction publique annonçait argus dans son journal du 07/05/2021. L’annonce faite fin 2020 par la ministre Amélie de Montchalin de parvenir, d’ici à 2026, à un financement de cette PSC à hauteur de 50% minimum par l’employeur public, sur le modèle de ce qui se fait dans le secteur privé depuis 2016, avait recueilli des réponses et réactions globalement favorables. Mais le chemin pour parvenir à cet objectif-cible est encore long : les modalités d’application de cette réforme, essentiellement définies en cette année 2021, sont encore à affiner. De premiers éléments se dégagent toutefois : le ministère de l’Intérieur, seul ministère n’ayant jusqu’à présent jamais participé au financement de la PSC de ses agents, a en effet fait part de ses pistes d’action, comme l’a récemment révélé l’Argus.
Des pistes qui suscitent, ce coup-ci, bien des inquiétudes… Même si les positions entre mutuelles de la fonction publique ne sont pas identiques, la mise en place annoncée de contrats collectifs heurte de plein fouet le modèle économique traditionnel de ces spécialistes de la santé/prévoyance individuelle. Par ailleurs, cette réforme commence également à faire bouger certaines lignes entre mutuelles elles-mêmes : elle est ainsi à l’origine de la fin du rapprochement entre Intériale et Vyv, la mutuelle référente du ministère de l’Intérieur discutant désormais avec AG2R La Mondiale.
AK Community Manager