Lors du sommet de l’Insurance Développement Forum début juin, les dirigeants des deux organisations internationales ont rappelé le rôle du secteur sur cet enjeu.
Que faire pour rendre le monde plus résilient face au risque climatique ? Tel était le thème de la première conférence organisée le 7 et 8 juin dernier par l’Insurance Development Forum. L’objectif de cette instance créée en 2016 par les acteurs privés de l’assurance et soutenue par les organisations internationales publiques, est de renforcer le rôle du secteur dans l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, à commencer par la lutte contre le changement climatique. Et c’est bien ce à quoi les ont exhortés à la fois la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, et le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, qui ont participé à cette conférence.
Bien financer les pays émergents
Tous deux ont souligné le rôle des assureurs en tant qu’investisseurs institutionnels. « Les compagnies d’assurance contrôlent plus de 35 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion, d’après António Guterres en rappel. Vos investissements ne doivent pas contribuer à la pollution climatique mais au contraire être dirigés vers les solutions climatiques. » Les acteurs du secteur sont appelés à rejoindre les quelque vingt assureurs qui ont déjà adhéré à la Net Zero Asset Owner Alliance, une initiative d’investisseurs engagés en faveur de la neutralité carbone d’ici 2050.
Arrêter d’assurer le charbon
Mais c’est aussi en tant que souscripteurs de risques que les assureurs doivent agir. « Nous avons besoin que vos engagements en faveur de la neutralité carbone couvrent vos portefeuilles de souscriptions, y compris en matière de charbon et d’énergies fossiles, a insisté António Guterres. (…) Le G7 s’est engagé à ce que tout soutien public international apporté au charbon cesse d’ici la fin de l’année – ce que je soutiens.
Votre industrie doit lui emboîter le pas. »
Source: l’argus de l’assurance
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