Les métiers de l’assurance sont, par définition, basés sur les statistiques et les probabilités, qui peuvent toutes deux être glanées à partir de données. Auparavant, la collecte de ces dernières et le calcul des probabilités étaient une tâche manuelle laborieuse. Mais aujourd’hui, la technologie change radicalement les choses…
La prolifération des objets connectés permet la collecte de gros volumes de données, que l’intelligence artificielle est ensuite capable d’analyser rapidement pour en déduire des probabilités. Or, les primes facturées par les compagnies d’assurance sont justement basées sur la probabilité que des événements se produisent.
Depuis plusieurs années, les assurtech révolutionnent l’industrie grâce à leur capacité à répondre, avec précision et rapidité, à ces changements de scénarios. En France, l’association France Fintech évalue à 828,2 millions d’euros les fonds levés par les startups de la finance et de l’assurance, soit une progression de 18,5% par rapport a 2019. Et les levées de 185 millions d’euros d’Alan et de 200 millions de dollars de Shift Technology récemment annoncées viennent confirmer la dynamique de transformation numérique de l’industrie en 2021.
L’assurance à l’usage et l’assurance paramétrique
L’assurance à l’usage
bénéficie déjà de l’Internet des Objets (IoT) et permet aux assurtech de proposer des polices d’assurance plus ciblées et individualisées en fonction du comportement des clients et de l’utilisation de l’objet assuré.
L’assurance paramétrique
est définie par le Center for Insurance Policy and Research comme « une forme de contrat qui assure le client contre l’apparition d’un événement spécifique en versant un montant fixe basé sur l’ampleur de l’incident, par opposition à l’ampleur des pertes dans une police d’indemnisation traditionnelle ». En d’autres termes, une politique d’assurance paramétrique assure contre un événement plutôt que contre la perte ou le dommage des actifs.
source: l’argus de l’assurance