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Baya

Les métiers de l’assurance sont, par définition, basés sur les statistiques et les probabilités, qui peuvent toutes deux être glanées à partir de données. Auparavant, la collecte de ces dernières et le calcul des probabilités étaient une tâche manuelle laborieuse. Mais aujourd’hui, la technologie change radicalement les choses…

La prolifération des objets connectés permet la collecte de gros volumes de données, que l’intelligence artificielle est ensuite capable d’analyser rapidement pour en déduire des probabilités. Or, les primes facturées par les compagnies d’assurance sont justement basées sur la probabilité que des événements se produisent.

Depuis plusieurs années, les assurtech révolutionnent l’industrie grâce à leur capacité à répondre, avec précision et rapidité, à ces changements de scénarios. En France, l’association France Fintech évalue à 828,2 millions d’euros les fonds levés par les startups de la finance et de l’assurance, soit une progression de 18,5% par rapport a 2019. Et les levées de 185 millions d’euros d’Alan et de 200 millions de dollars de Shift Technology récemment annoncées viennent confirmer la dynamique de transformation numérique de l’industrie en 2021.

L’assurance à l’usage et l’assurance paramétrique

L’assurance à l’usage

bénéficie déjà de l’Internet des Objets (IoT) et permet aux assurtech de proposer des polices d’assurance plus ciblées et individualisées en fonction du comportement des clients et de l’utilisation de l’objet assuré.

L’assurance paramétrique

est définie par le Center for Insurance Policy and Research comme « une forme de contrat qui assure le client contre l’apparition d’un événement spécifique en versant un montant fixe basé sur l’ampleur de l’incident, par opposition à l’ampleur des pertes dans une police d’indemnisation traditionnelle ». En d’autres termes, une politique d’assurance paramétrique assure contre un événement plutôt que contre la perte ou le dommage des actifs.

source: l’argus de l’assurance

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Des données auraient été interceptées dans une division d’AXA Partners en Thaïlande, a révélé la société ce dimanche. L’attaque, de type rançongiciel, a impacté les opérations informatiques dans plusieurs pays d’Asie

La société AXA Partners, filiale du géant français de l’assurance, a annoncé ce dimanche avoir été la victime d’une cyberattaque en Asie. L’incident a notamment affecté les opérations informatiques de la société Asia Assistance en Thaïlande, aux Philippines, en Malaisie et à Hong Kong.

Les cybercriminels ont utilisé la technique du rançongiciel (ransomware), à l’instar de la spectaculaire attaque menée par le groupe de pirates Darkside sur l’oléoduc Colonial aux Etats-Unis.

Mais à ce jour, seules « certaines données opérées par Inter Partners Asia en Thaïlande ont été interceptées », a indiqué la société dans un communiqué. « Il n’y a aucune preuve pour l’instant que d’autres données aient pu l’être ».

 

Source: Les Echos

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Les résultats du premier trimestre 2021 de CNP Assurances remontent, mais la collecte nette reste négative.

CNP Assurances relève un peu la tête au premier trimestre. Après avoir publié un chiffre d’affaires annuel 2020 en baisse de 17%, celui des trois premiers mois de l’année est en progression de 14,6% par rapport au premier trimestre de l’année précédente, à 7,9 Md€. Le résultat net part du groupe s’élève à 308 M€, en croissance de 2,9% sur un an. Quant au taux de couverture du SCR, il regagne 9 points par rapport à la fin de l’année, à 217%.

En France, le produit net d’assurance progresse de 9,1% sur un an, sachant que le premier trimestre 2020 avait compté deux semaines d’arrêt de l’activité lié au premier confinement.

Décollecte de 1,1 Md€ sur le trimestre

Le chiffre d’affaires en unités de compte (UC) dans l’Hexagone augmente de 54,3% sur un an, pour un taux d’UC dans la collecte de 25,4%, ce qui n’est pas mieux que la moyenne de l’année 2020. Le chiffre d’affaires en UC de La Banque Postale est en hausse de 44,1%. La croissance sur les UC est surtout le fait de CNP Patrimoine (+112%), qui a doublé son poids dans le chiffre d’affaires France de la compagnie par rapport à il y a un an. En épargne, la croissance du chiffre d’affaires a été plus rapide dans le réseau BPCE (+35,5%) que dans le réseau Banque Postale (+10,7%).

Sur l’ensemble de l’activité épargne retraite, en France, la collecte nette est légèrement positive en UC à hauteur de 0,5 Md€, tandis que la décollecte se poursuit en euros (-1,6 Md€).

Community Manager

Source: l’argus de l’assurance 

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Un nouvel assureur débarque en France !

Ce sera le tout premier néo-assureur généraliste du marché français : alors qu’Alan est spécialiste de l’assurance santé et Seyna opère sur le marché de l’assurance dommagesAcheel vient d’obtenir son agrément « pour pratiquer en France les opérations correspondant aux branches 1 (accidents), 2 (maladie), 8 (incendies et éléments naturels), 9 (autres dommages aux biens) et 13 (responsabilité civile générale) », selon la décision publiée Journal officiel du 13 mai. En d’autres termes, Acheel opèrera notamment en santé individuelle, en habitation (MRH) et en assurance chiens-chats.

Selon les informations, l’assurtech, dirigée par Francky Défossé et Ralph Ruimy, a obtenu son agrément de l’ACPR dès le 21 avril dernier. Elle a bénéficié d’une première levée de fonds de 29 M€, avec la particularité de compter Xaviel Niel (via sa holding NNJ) dans le tour de table.

Il y a des opportunités pour tous!!!

Community manager

source: l’argus de l’assurance

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Une reprise de la demande beaucoup plus forte que prévue accompagne les avancées de la vaccination contre le Covid-19. Les prix vont augmenter, mais devraient retomber progressivement l’année prochaine.

Ceux qui sont en première ligne du commerce mondial n’ont pas de doute : à travers la planète, les prix sont en train de flamber.
« N’écoutez pas ce que tout le monde dit, les prix vont augmenter, c’est inévitable », estime Peter Wilson, le directeur général de Cory Brothers, une entreprise britannique qui facilite les importations et exportations. Le plus évident est le prix du transport d’un conteneur. « Il y a un an, entre la Chine et l’Europe, ça coûtait 1 800 dollar [environ 1 500 euros. Aujourd’hui, ça tourne autour de 10 000 dollars », explique M. Wilson.

L’hyperinflation du transport des marchandises se couple à la forte hausse des matières premières. Le cours du cuivre a dépassé le seuil des 10 200 dollars la tonne en Mai. Le prix du baril de pétrole a doublé en un an, désormais autour de 65 dollars. Le fer a atteint son plus haut historique. Le bois, l’aluminium, le soja… Tout flambe.

Matières premières

En cause, le redémarrage beaucoup plus fort que prévu de la demande, maintenant que les pays s’ouvrent les uns après les autres grâce aux programmes de vaccination qui progressent. En face, l’offre est encore profondément désorganisée par la pandémie de Covid-19 : usines qui tournent parfois au ralenti à cause de la distanciation physique, trafic maritime presque arrêté en Inde à cause de la flambée de cas de Covid-19, difficulté à anticiper les commandes, qui arrivent par à-coups…

Hausses partagées

Cette inflation du commerce et des matières premières commence à se traduire par une vraie poussée d’inflation. Aux États-Unis, les prix à la consommation ont progressé de 4,2 % sur un an, en avril. C’est son plus haut niveau depuis 2008. En zone euro, où l’économie n’est qu’au début d’une réouverture post-pandémie, l’effet demeure plus limité, avec une inflation de 1,3 % sur un an en mars.Le changement est pourtant frappant.
En octobre 2020, les économistes s’inquiétaient du risque de spirale déflationniste en zone euro, l’indice des prix étant alors à − 0,3 %. Aujourd’hui, plus personne n’évoque un tel scénario. Certains pays sont plus touchés : l’Allemagne, l’Autriche et le Luxembourg sont désormais au-dessus de 2 %. La France est à 1,4 %.

Source: l’économiste

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L’officialisation en fin 2020 de la réforme de la protection sociale complémentaire des agents de la fonction publique avait été plutôt bien accueillie à l’époque par les diverses parties prenantes. Cependant, les premières pistes de cette réforme suscitent toutefois des craintes, notamment de la part des mutuelles de la fonction publique annonçait argus dans son journal du 07/05/2021. L’annonce faite fin 2020 par la ministre Amélie de Montchalin de parvenir, d’ici à 2026, à un financement de cette PSC à hauteur de 50% minimum par l’employeur public, sur le modèle de ce qui se fait dans le secteur privé depuis 2016, avait recueilli des réponses et réactions globalement favorables. Mais le chemin pour parvenir à cet objectif-cible est encore long : les modalités d’application de cette réforme, essentiellement définies en cette année 2021, sont encore à affiner. De premiers éléments se dégagent toutefois : le ministère de l’Intérieur, seul ministère n’ayant jusqu’à présent jamais participé au financement de la PSC de ses agents, a en effet fait part de ses pistes d’action, comme l’a récemment révélé l’Argus.

Des pistes qui suscitent, ce coup-ci, bien des inquiétudes… Même si les positions entre mutuelles de la fonction publique ne sont pas identiques, la mise en place annoncée de contrats collectifs heurte de plein fouet le modèle économique traditionnel de ces spécialistes de la santé/prévoyance individuelle. Par ailleurs, cette réforme commence également à faire bouger certaines lignes entre mutuelles elles-mêmes : elle est ainsi à l’origine de la fin du rapprochement entre Intériale et Vyv, la mutuelle référente du ministère de l’Intérieur discutant désormais avec AG2R La Mondiale.

AK Community Manager

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Le néo-assureur a signé un partenariat avec la place de marché, pour faire bénéficier ses membres de réductions sur son produit d’assurance emprunteur.

Le néo-assureur, qui est encore en cours de finalisation de ses démarches auprès de l’ACPR pour obtenir le droit d’exercer en tant que compagnie d’assurance spécialisée en emprunteur, devient affilié de la place de marché Rakuten. Assurly intègre le programme de fidélité de la plateforme d’e-commerce. De nombreux assureurs sont déjà partenaires de Rakuten, tels que Coverd, Lovys, Ulygo, L’Olivier ou encore Axa.

Les 9 millions de membres de ce programme pourront réaliser un devis d’assurance de prêt immobilier en ligne, et bénéficieront au titre de ce partenariat de 10% de réduction sur leur première mensualité.

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Les courtiers sont régulièrement épinglés par la DGCCRF pour ne pas respecter l’inscription des consommateurs à la liste d’opposition Bloctel. C’est au tour d’un assureur d’écoper d’une amende conséquente.

Les intermédiaires ne sont pas les seuls à ne pas respecter la loi en matière de démarchage téléphonique. Un assureur vient, pour la première fois, d’être sanctionné par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour non-respect de la liste d’opposition au démarchage dite Bloctel.

Il s’agit de la mutuelle d’assurance Maaf (groupe Covéa) qui s’est vue condamner ce 6 mai à une amende administrative de 69 500 euros.

Dans le détail, la Maaf se voit reprocher son acte de prospection commerciale mais aussi « un défaut d’information du consommateur de son droit à s’inscrire sur la liste d’opposition au démarchage téléphonique .»

Ces pratiques sont dans le collimateur des pouvoirs publics. Malgré l’adoption de la loi Naegelen promulguée le 24 juillet 2020 qui a durci les amendes encourues en relevant leur plafond à 375 000 euros, les sanctions contre les intermédiaires d’assurance ne respectant pas l’inscription des consommateurs sur Bloctel continuent de pleuvoir. On en recense déjà deux en ce début d’année.

Soucieux de mettre un terme à ces pratiques, le ministère de l’Economie et des Finances a annoncé en février dernier une baisse des tarifs d’abonnement à Bloctel, leur coût considéré comme prohibitif étant la principale raison invoquée par les acteurs du secteur pour ne pas respecter leurs obligations en matière de démarchage. La réforme encadrant le courtage, publiée au JO le 9 avril dernier, prévoit également un renforcement des pouvoirs de l’ACPR et de la DGCCRF et impose l’enregistrement des conversations téléphoniques et leur conservation pendant deux ans.

A bon entendeur salut!

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L’arrivée de Patrick Cohen aux manettes d’Axa France n’est pas le seul changement effectué au sein de la filiale du groupe d’assurances.

Depuis le 3 mai dernier, Patrick Cohen est le nouveau directeur général d’Axa France. Une nomination faite le 25 mars lors de l’annonce des remaniements au sein de l’équipe de direction du groupe d’assurance français. Sauf que ce jour-là, l’assureur n’avait pas précisé à qui reviendrait le poste de président de la filiale française, jusqu’alors rattaché à une seule et même fonction – celle de PDG – occupée par Jacques de Peretti de 2016 à 2021.

Fonctions séparées

Joint par l’Argus de l’assurance, une source interne précise : « Comme encouragé par l’ACPR, les fonctions de président et de directeur général seront dorénavant dissociées au sein d’Axa France. D’ailleurs, toutes les entités du groupe reposent à présent sur ce modèle ». Et en l’occurrence, le nouveau président aurait déjà été nommé : « Il s’agit de Gérald Harlin, l’ex- directeur financier du groupe. Il a pris ses fonctions le 26 avril dernier »

contact@bafias.com

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Une société d’assurance vie vient d’être épinglée par le superviseur de la banque et de l’assurance pour manquement à ses obligations en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (LCB-FT).

Par une décision rendue le 29 avril dernier, la Commission des sanctions de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a prononcé une décision à l’encontre d’un assureur vie.

La société Cardif Assurance-vie, filiale de BNP Paribas Cardif, écope d’un blâme et d’une sanction d’un montant de 2,5 millions d’euros. En cause, des manquements au dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) et du gel des avoirs.

Contrôle sur place et procédure disciplinaire

A la suite d’un contrôle effectué « sur place » entre le mois d’août 2018 et septembre 2019 dans les locaux de Cardif, une procédure disciplinaire a été ouverte par le collège de l’ACPR en mai 2020, donnant lieu à la saisine de la Commission des sanctions.

Carence et dysfonctionnement

Dans sa décision rendue à l’issue de l’audience du 8 avril 2021, la Commission a identifié au moment du contrôle des « carences graves » du dispositif LCB-FT en lien avec les dysfonctionnements de l’outil de surveillance informatique déployé chez Cardif pour détecter les opérations atypiques et traiter les alertes (grief 1). « Ces carences étaient notamment de nature à compromettre la possibilité, pour Cardif, de respecter ses obligations de vigilance et de transmission, sans délai, à Tracfin des DS [déclarations de soupçons] pour les opérations qui le justifiaient. Les délais des déclarations adressées à Tracfin étaient en outre excessivement longs (grief 6) » précise la décision.

Ensuite, s’agissant du dispositif du gel des avoirs, la Commission a constaté une organisation défaillante (grief 7) : « en raison d’une périodicité insuffisante du balayage de la base des clients, de l’exigence, sur une partie de cette base, d’une correspondance orthographique exacte (« exact match ») et de l’absence de filtrage des opérations ».

Obligation de vigilance et déclaration de soupçons

Enfin, d’autres manquements « plus ponctuels » ont été identifiés sur des dossiers individuels, concernant l’obligation de vigilance renforcée (grief 2), l’obligation d’examen renforcée (grief 3), l’obligation déclarative et la qualité des informations transmises (griefs 4 et 5).

source: l’argus l’assureur

https://www.argusdelassurance.com/juriscope/lcb-ft-l-acpr-sanctionne-une-societe-d-assurance-vie.182259

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