Home Actualités L’Autorité de la concurrence s’inquiète de l’essor des GAFA dans les paiements

L’Autorité de la concurrence s’inquiète de l’essor des GAFA dans les paiements

by Baya

Tiers payant : le papier fait de la résistance La dématérialisation des attestations de tiers payant progresse à grands pas et prend des formes diverses. Pourtant, les assureurs complémentaires ne sont pas prêts à abandonner totalement le papier.

Quand bien même les organismes d’assurance maladie complémentaire ont déjà largement dématérialisé les attestations de tiers payant, ils restent attachés à la carte papier. Comment l’expliquer, alors que toute la profession est engagée dans une chasse aux coûts, sous la pression des pouvoirs publics, qui pressent les complémentaires santé de réduire leurs frais de gestion ? « Nous pratiquons les deux, papier et carte dématérialisée, car nous pensons que le multicanal est le plus pertinent », explique Julien Mouchet, dirigeant et fondateur du néo-assureur Kovers. « Il y a encore des déserts numériques en France, et nous ne voulons pas mettre les gens qui les subissent dans des situations ingérables », ajoute-t-il. Et même hors des zones blanches, l’assuré risque de ne pas disposer de connexion suffisante dans la pharmacie ou chez l’opticien logé dans un centre commercial. Effort de pédagogie Autre raison de maintenir le papier, les usages bien ancrés chez les assurés, dont une part significative n’est pas à l’aise avec les outils numériques ou reste dans une méconnaissance totale du sujet : « On s’aperçoit dans nos enquêtes que 7 à 15% des adhérents ne savent pas ce qu’est le tiers payant, sans compter ceux qui se sentent perdus face à tout ce qui est administratif », remarque Stéphane Poulard, directeur des opérations client de La Mutuelle générale. Les organismes complémentaires ont donc encore un petit effort de pédagogie à accomplir ! Mais la troisième mutuelle santé française s’apprête à changer son fusil d’épaule : « Nous sommes encore dans une logique où nous offrons toutes les possibilités à tout le monde, mais nous nous orientons vers une différenciation des offres : du digital pour ceux qui le souhaitent, du papier pour les autres », précise Stéphane Poulard. « La carte ne devrait pas devenir obsolète. Elle a plusieurs usages. Son envoi sert à des opérations commerciales, elle valorise aussi l’image de l’assureur. Et c’est une image tangible du contrat d’assurance », confirme Véronique Lacam-Denoël, fondatrice du cabinet Proxicare.

source: l’argus de l’assurance

You may also like

Leave a Comment

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.